HalloumiRassurante2
Discussions
-
HalloumiRassurante2
elle/il·16 ans
28jJe ne peux pas arrêter de penser à elle.
Salut, j’ai 16 ans et il y a presque 5 ans j’étais en amour avec cette fille. C’était ma meilleure amie du temps, mais elle n’était pas pour les filles et même très religieuse, au point qu’elle m’a ignoré pendant des mois quand elle a appris de ma sexualité et a essayé de me convaincre de me “sauver” pour que j’aïe au paradis plusieurs fois. Depuis la COVID, je ne l’ai jamais revue. Je n’ai pas de bons souvenirs de ces moments là de ma vie puisque ce sont des événements qui ont déclenchés un comportement de ma part dont je ne suis pas tant fier et ne préfererait pas en parler. Bref, j’ai (ou alors je pense) avoir sortie de cette phase même s’il m’en reste un peu des problèmes de santé mentales.
Par contre, une chose que je n’ai jamais été capable de faire est d’arrêter de penser à elle, mon amie du primaire. Très souvent mes pensées reviennent à elle, même si ce fut 5 ans que je l’ai vue. Je me dis que je veux la revoir, je veux sortir avec elle et je veux qu’elle soit à côté de moi, ceci presque tout les jours et plus encore. Par contre, je sais que c’est impossible. Je sais qu’il y a des bonnes chances qu’elle me trouve bizarre ou dégeulasse pour ma sexualité, ou encore pire qu’elle m’ait oubliée et que je n’aie plus d’importance à ses yeux. Parfois je me dit que je préférais qu’elle me déteste et pense à moi tout le temps, qu’elle m’oublie et ne se souvienne même pas de mon nom. J’ai l’ai texter quelques fois, mais ça a provoqué des émotions tellement fortes de mon côté que je ne préférerait pas le refaire.
Bref, je sais que ce n’est pas bon pour moi de repenser tout le temps à elle, mais je ne peux pas m’en empêcher, c’est vraiment plus fort que moi et j’aimerais vraiment arrêter puisque ça affecte aussi mes relations du présent. Je ne suis pas capable de sortir avec une autre fille sans me sentir coupable de penser à une autre tout le temps. Aussi, j’ai de la misère à entendre parler de la religion et juste parler avec une personne religieuse me rend mal à l’aise et me fait sentir des émotions irrationnelles comme la colère et la peur. Par example, j’ai du parler à des curés cet été pour mon travail et même si les conversations étaient relativement normales je peux dire que ce n’était pas une bonne expérience pour moi.
Finalement, j’aimerais avoir des conseils de gens qui ont vécus des choses similaires (si vous existez entc) et juste comment faire pour que j’arrête de penser à elle..
-
HalloumiRassurante2
elle/il·16 ans
11mQuoi maintenant?
Bonjour tout le monde
Le 13 décembre, c’était ma fête. J’ai eu 16 ans. Ça fait bizarre d’y penser, parce que dans ma tête, j’ai encore 14 ans.
Dans quelques mois, je vais passer mon permis de conduire. Dans un an et demi, c’est fini l’école secondaire. Dans deux ans, je vais au cégep. Après, l’université. C’est dure de percevoir un avenir qui semblait si loin être maintenant si proche. Je ne sais pas si j’ai peur, parce que, maintenant, je sais ce que je veux.
Je sais que ce que j’ai vécu quand j’avais 12, 13 et 14 ans et pendant la COVID m’ont indirectement donnés ma passion pour la philosophie et la sociologie. Je sais que c’est ce que je veux faire dans le future, même si les circonstances qui m’ont amenés la ont faillit détruire ma vie.
Si je n’aurais pas essayer de me tué quand j’avais 13 ans, je ne serais pas la personne que je suis en ce moment. Je le sais, ça aussi. Et ça me brise le coeur, parce que j’adore la personne que je suis. Mais, ce qui s’est passé, je ne vais jamais l’oublié. Je ne vais jamais oublier les cauchemars qui ont suivis, et les crises de paniques qui me ramènent encore à ces moments.
Elles ont construites mon caractère. Ces choses qui me sont arrivés ont construites mon future. Sans ça, je ne serais plus moi. Alors, je pense que c’est pour ça que j’ai un peu peur. J’ai peur d’accepter ce fait. Je ne veux pas laisser mon avenir dans les mains de l’inconnu, mais je n’ai pas le choix. C’est soi ça, soi rien. Je refuse d’avoir rien, comme ce l’était avant.
Maintenant que tout ça est dit, que j’y pense et que j’y tient, il faut juste faire le premier pas. Il faut que j’accepte le temps qui passe et qu’il va y avoir une dernière fois pour tout. Je déteste ça. Vraiment. Ce n’est pas juste, mais il n’y a rien de juste à la vie.
Alors, si quelqu’un me poserait la question : “Quoi maintenant?”, c’est ça que je réponderai. Il reste juste à savoir si je vais être prêt de le faire un jour.
(Désolé si mes idées ne sont pas claires, il est 1h du matin. Je suis fatigué, mais je ne peux pas dormir.)
-
HalloumiRassurante2
elle/il·16 ans
11mPetit problème
Allo!
Cela fait depuis que j’ai 12 ans que je suis bien dans ma sexualité en tant que lesbienne. Je n’ai pas peur de l’annoncer si c’est nécessaire et je n’ai aucun questionnement pour l’instant. Ma famille et mes amis ont toujours été très supportifs, sauf pour quelques personnes qui ne sont plus maintenant dans ma vie.
Je vis dans un trou perdu au fin fond de la campagne, alors il y a très peu de jeunes LGBTQ+ comme moi. Il y a seulement quelques personnes qui se considère bisexuelles et bi. Par contre, à mon avis, je suis presque la seule lesbienne au 2e cycle à mon école.
Cela me fait sentir différente des autres élèves. Tout le monde autour de moi se trouve des chums, et ceux qui n’en on pas vont sûrement se retrouver dans une relation d’un jour ou autre. Je ne connais pas une seule personne dans ma vie qui sort avec quelqu’un du même sexe.
Même si je n’ai pas tant d’intérêt à me trouver une blonde en ce moment, cela me fait penser à plusieurs choses. Est-ce vraiment possible pour moi de me trouver quelqu’un de bien qui habite dans mon coin? Si oui, est-ce que je suis prête à me commettre a une relation complètement différente de tous ceux autour de moi? Je ne sais pas si je pourrais, un jour, avoir une conjointe à long terme, puisque je ne suis pas hétéro. Je ne sais pas si je peux supporter cette idée. Je sais qu’il y a des gens dans ma famille distincte qui vont me regarder croche. Je sais que je ne pourrais pas l’amener à certains événements de famille à cause des regards que mes matantes et monconles vont nous posers, ou des jokes plates, mais blessantes que certaines personnes feront. Je sais que je ne sera pas prise sérieusement en parlant d’elle à certains des mes amis.
Être lesbienne ouvertement, c’est une chose. Être en couple avec quelqu’un du même sexe, s’en est une autre. Je ne sais pas si je suis prête à vivre cette prochaine étape.