J'ai pu le goût à rien

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NuageIntéressante13

il/lui·21 ans

2a

Depuis tout petit, j'adorais juste faire n'importe quoi. Au cours du temps j'ai développé des passe-temps. Durant le primaire il y avait certains romans "adultes" qui m'intéressaient et je lisais des tomes entiers sans m'arrêter. Puis je découvris les jeux vidéos et je suis ainsi devenu fou de ces derniers. Je prenais un réel plaisir à jouer autant avec des amis que des inconnus. Le principal c'était que je jouais et en étant à l'école j'avais hâte de retourner à la maison pour finalement pouvoir retourner sur cet ordinateur. Le secondaire passe et je commence à de plus en plus perdre ce plaisir. La lecture ne m'intéressait plus. Maintenant, à ma première session de cégep je me rend compte que j'ai vraiment aucun passe-temps. Je m'oblige parfois à aller parler à des amis ou tout simplement jouer à des jeux, mais je n'ai vraiment aucun plaisir. Tout ce que je trouve à faire c'est aller dans mon lit pour soit: Dormir ou écouter de la musique.

Y aurait pas un moyen que je finisse pas mes jours à juste m'ennuyer indéfiniment? Faudrait-il que je consulte un professionnel pour mon « manque de goût » sur tout? Je me trouve quand même misérable à juste grignoter et m'affaler sur mon lit.

Je sais que la façon de répondre à ce post serait: « Trouve toi d'autres passions, dessine, tricote et blah blah blah ». J'ai essayé de m'y intéresser, mais je suis juste pas capable. Enfin bref, c'était plus une rant qu'autre chose.

Réponses

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    RamenAudacieux13

    Préfère ne pas répondre·17 ans

    2a

    Allô!

    Même si je ne peux pas comprendre exactement ce que tu ressens, je peux imaginer puisque j'ai vécu quelques chose de semblable pendant le confinement. Je ne faisais rien de mes journées sauf l'école à la maison fait par ma mère, mais c'est à peine si j'arrivais à rester concentrée assez longtemps pour faire un travail. Je ne voyais pas de sens à des choses comme manger, me laver, plus rien ne me faisait du bien et je comptais les heures avant le soir pour aller me coucher et que je puisse cocher une journée de plus. Quand le confinement a finit, recommencer à avoir des contacts sociaux m'a énormément aider, ainsi que l'aide de ma psychologue. Trouver un professionnel ou juste un proche pour en parler peut faire vraiment du bien, crois moi.

    Prends soin de toi, tu le mérites :)

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    DauphinAudacieux15

    elle/il

    2a

    Salut!

    Je comprends totalement comment tu te sens, j'ai eu une phase comme ça. J'ai personnellement un peu attendu qu'elle passe...? Je sais pas, je m'excuse je n'ai pas vraiment de remède miracle.

    Je me suis concentrée à mieux m'organiser pour mieux travailler pcq c'était un problème pour moi, maintenant je passe mes soirées à regarder des vidéos ou à faire mes devoirs. Je me crée des petites routines. Je me concentre sur les bonnes choses que j'arrive à accomplir.

    Je m'excuse que ça devienne un peu un rant moi aussi, peut-être que quelque chose dans ce que je viens de dire t'éclairera. Parler à un professionnel peut grandement aider à voir la plus grande image, probablement qu'il y a une raison pourquoi tu te sens comme ça mais que tu n'arrive pas à la voir.

    Tu pourrais peut-être commencer à faire du self-care? Prendre des bains, t'acheter des nouveaux vêtements si t'aime ça, t'entrainer. Je sais que m'occuper de mon corps me permettait de sortir de ma tête et je me disais que même si niveau mental je comprenais pas trop, au moins j'étais en santé.

    Bref, bonne chance!

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    NuageIntéressante13

    il/lui·21 ans

    2a

    @DauphinAudacieux15, tu as totalement raison pour le self-care! Je me suis rendu compte hier qu'en fait, je trouvais le temps vraiment long parce que je stresse beaucoup. Enfin, j'appelle ça un stress, mais c'est plutôt moi qui essaye de planifier un futur qui m'est pas accessible. Exemple: J'ai un projet de cégep qui me fait un peu paniquer et j'arrête pas d'essayer de trouver des solutions, alors que j'ai même pas eu les directives pour le compléter. Enfin bref, je vais voir ce que je peux faire pour mieux m'occuper de mon corps!

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    NuageIntéressante13

    il/lui·21 ans

    2a

    @RamenAudacieux13, merci pour ton partage!

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    ChatCompréhensive4

    il/lui·16 ans

    2a

    J'ai malheureusement pas de réponse magique. j'avoue que cette année je me sens pareil. j'ai plus envie de voir personne et j'ai même perdu l'intérêt pour le hockey. Je me suis même déjà convaincu que je coule mon sec 3 fac j'y vais juste jamais.

    honnêtement, ce qui m'aide un mini peu c'est de réalisé a chaque jour un petit quelque chose. mettons je suis pt pas aller a l'école mais Jai passé le balais. fac je m'accroche au fais que j'ai fais quelques chose de positif même-ci ont s'entends c'est rien d'extraordinaire.

    moi jais été un peu forcé daller consulter et les premières rencontres je men fouttais . j'avais comme but de faire chier mon TS. finalement, en vrai ca m'aide vraiment. fac je dirais oui tu peux essayer de voir quelqu'un. des fois ca m'aide a me lever et a faire ma journée après je suis fier et j'ai comme le gout de faire des choses. regarde pas trop mon Français c'est 0 ma force svp

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    NuageIntéressante13

    il/lui·21 ans

    2a

    @ChatCompréhensive4, je prends ça en note! Merci!

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    ZombaJudicieux5

    elle/elle·15 ans

    14h
    l’attachement qui blesse

    plusieurs parle de l’attachement en couple et des peines d’amour qui sont douloureuses mais parlons aussi des attachements envers les profs certains vont dire que c’est bizarre de s’attacher à un prof, mais lorsque tu n’as pas eu d’écoute et que tu n’as pas de figure paternelle présente dison que c’est douloureux. je m’explique tu passe un an avec la présence d’un prof qui t’a apporter son aide et qui a même organiser son horaire pour placer des rencontre avec moi pour m’aider avec mon anxiété de performance et à savoir que c’est lui qui a remarquer et qui m’a proposer de l’aide et moi qui a accepter plus tard de prendre son aide en considération après tout les suivis que j’ai déjà eu c’est l’adulte qui m’a réellement apporter de l’aide et donner des conseils justes. puis il était un prof extraordinaire hyper drôle divertissant et intéressant en classe dans sa façon d’enseigner bref incroyable. juste en entrant dans la classe tu allais déjà mieux et le sourire était revenue. à la fin de l’année j’apprends qu’il quitte notre école l’année suivante il m’aidait pourtant avec ma confiance en moi et la je me suis sentie abandonné et vraiment encore aujourd’hui c’est dur pour moi de pas y repenser quand je vais en science je pense juste à l’apnée passée les cours incroyables bref voilà il est revenu déjà à l’école faire des tours et à chaque fois je finis en crise de paniques je ne sais plus quoi faire quelqu’un a déjà vécu ça et c’était quoi vos trucs pour décrocher , car j’ai encore contact avec lui mais c’est dur de s’organiser une rencontre à mon école vu les horaire et les écoles différentes bref voilà merci d’avance désolée si c’est long.

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    EucalyptusJudicieux5

    elle/elle

    20h
    Est-ce que c'est normal?

    Bonjour, donc comme vous le savez, je suis chinoise d'origine. Dans la culture chinoise, il y a la "hiérarchie familiale" qui présume que les grands-parents sont au-dessus des parents qui sont au-dessus des enfants.

    Cependant, il y a un hic. Mes parents ne croient pas en la passage d'adolescence (pas leurs mots, mais vous allez comprendre.) Par exemple, quand j'avais neuf ans ("Tu as déjà neuf ans, arrête de te comporter en bébé, tu dois aider dans la famille!") Écrit comme ça, ça ne semble pas si mal, mais laissez-moi expliquer.

    Je suis - selon eux - une enfant gâtée qui veut tout pour elle-même, surtout quand je capote parfois parce que mes parents ne captent jamais le sarcasme et me crient dessus pour avoir été sarcastique, j'ai insulté personne je faisais des blagues et ils crient (un autre défaut, j'en ai parlé avec quelques amis chinois et ils sont tous d'accord avec moi que les parents ne comprennent pas le sarcasme) et quand je "suis juste sur mon ordinateur en train de ne pas aider à la maison".

    Ce qu'ils veulent que je sois? Une adulte. Ouais. Ils veulent que je suis mature, ma mère me donne des conseils pour les relations amoureuses, qui pour moi ne servent à rien, j'ai des hyper bonnes notes à part en éducation physique et j'ai envie de finir mon éducation sans jamais "être sortie avec" personne. Ma mère veut que j'aide dans la maison qui peut paraître raisonnable mais aujourd'hui j'ai dit un mauvais mot et elle m'a ordonné de laver la poêle (ben, le truc pour cuisiner, je ne sais pas comment le dire en français, en anglais c'est un "frying pan").

    Mais je suis mineure.

    Ce que mes parents veulent de moi quand je serais adulte : Bonne élève qui finit ses études à un bon université américain (pensez Harvard), vit avec ses parents (ils veulent assister à ma graduation!!), aie un bon travail bien payant, achète une maison et aie un mari et soit des enfants, soit des animaux de compagnie.

    Ce que je veux : Économiser de l'argent (j'en ai un peu plus de 1000$ en ce moment (je ne vous dirais pas le montant exact, ça serait ridicule de mon point de vue), mais ils refusent que je dépasse ce montant), couper le pont avec mes parents, aller à McGill, finir mes études, vivre seule, ne jamais me marier avant d'avoir fini l'université (car tu ne sais pas où les autres vont être rendus si tu as des crushes au secondaire, au cégep ou même à l'université car ça ne veut pas dire qu'il réussira dans la vie) devenir écrivaine (j'ai déjà écrit une histoire en anglais de 100 pages l'année passée et je vais faire la préquelle de l'histoire ainsi que sa suite cette année. J'adore lire et écrire.

    Mes parents m'ont déjà causé des traumatismes (je ne crois pas que ce soit aussi grave que le PTSD, juste des traumatismes normaux). Par exemple, la fois quand ma mère était fâchée contre moi, j'avais sept ans, et elle a dit qu'elle va me renvoyer en Chine. Ou la fois quand j'avais dit un mauvais mot en mandarin (ouais, je dis plusieurs mauvais mots, c'est une habitude que je dois améliorer) et mon père a dit que s'il m'entend encore dire ça il va m'expulser de la maison. Ou quand mon père, qui me n'a jamais frappée, avait justifié que parfois c'est acceptable de frapper les enfants. Ou ma mère qui a frappé mon chien (raison pourquoi je ne veux pas de chien, je trouve qu'ils sont hyper cute mais je ne veux pas qu'ils seraient comme ce que ma mère a fait au chien que j'ai en ce moment) parce qu'il a mordu le mur. Ou encore quand aujourd'hui, ma mère m'a dit "Si tu ne te comportes pas bien avec moi, je te donnerai la pire version de moi." Euh... je croyais que les enfants faisaient des parents leur modèles, pas le contraire? Et oui, c'est un sujet que j'ai abordé avec mes parents. Ils m'ont répliqué que quand ils étaient petits, ils ne faisaient pas nécessairement la même chose que moi, par exemple ils ne connaissaient pas français (Euh...?)

    La pire chose ce sont les histoires que mes parents me racontent à propos de leurs propres parents et grands-parents. Là je commence à comprendre, c'est un cycle toxique d'abus. En fait, mes parents sont les moins stricts de tous mes oncles, tantes, et cousins qui ont déjà un/des enfant(s). Ils ne peuvent pas rompre le cycle car c'est tout ce qu'ils ont su avec leur grands-parents, parents, oncles, tantes, sœurs et cousins qu'ils avaient. J'ai trop peur d'avoir un enfant et de continuer le cycle. Ou d'avoir un animal de compagnie, d'ailleurs.

    Quand j'en ai parlé à un ami Blanc québécois d'origine en sixième année il était très confus. Il m'a dit que ses parents se fichent totalement de ses notes et il joue aux jeux vidéo jusqu'à tard. J'ai trouvé comment allumer le flashlight dans mon téléphone et écrire jusqu'à tard dans mon cahier pas électronique, mais bon. Je ne sais pas ce qu'il veut dire par jusqu'à tard. Moi je me couche à 23h00 maximum... en sixième année c'était 21h30...

    Est-ce que ç'a un lien avec la culture, dois-je accepter cela même si je déteste cela, et dois-je "en profiter" comme mes parents le disent?

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    LoutreHumble7

    elle/elle

    1j
    Je sais plus

    Cette année j`ai commencer le secondaire et je me suis fait un ami, faut savoir que j`ai déjà vécu un traumatisme. Cet ami avait des pensées noirs etc comme l`automutilation etc. Après mon traumatisme j`en ai pas vraiment parler. Mais puisque cet ami me parlait je lui j`ai commencer à moi aussi lui parler, mais depuis un bout c`est comme si je m`enfonce avec lui comme j`ai commencer à me mutiler et à avoir des pensées plus dark. Je ne sais pas si je dois lui dire ou????????????

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    ArcodéonImaginative5

    elle/elle·17 ans

    1j
    se sentir seule

    Il y a un mois, j’ai été diagnostiquée avec une maladie qui a complètement changé ma vie en tant qu’adolescente, c’est vraiment dur de vivre ça j’ai réalisé pendant mon hospitalisation que les gens pour qui j’ai toujours été là ne me considéraient pas autant que je les considérais c’est dans ces moments-là qu’on voit qui est réellement là pour nous, et ça fait mal. depuis ce diagnostic, ma vie est devenue compliquée je ne peux plus vivre comme avant je n’ai presque plus de vie sociale parce que je suis immunosupprimée. Sortir est devenu un risque constant, et ça me fait peur. Je me sens piégée, seule et complètement isolée et franchement, ce n’est pas facile à vivre je réalise aujourd’hui que la santé est vraiment la plus grande richesse qu’on puisse avoir