Je ne me sens pas accepté.

En ce moment, je suis en train de me questionner. Je penche plus vers être aroace (aromantique et asexuel). Je pense aussi que je suis non-binaire. Je ne l’ai dit a personne pour mon questionnement.

Je commence a avoir un grand pressentiment qui me met de plus en plus mal alaise et qui à l’air de grossir a mesure que le temps avance. On dirait que personne est comme moi. Je me sens tellement seul. Plus que je vieillis, plus mon entourage parle de relations amoureuses et de sexe. Mais moi je ne ressens rien! On dirait que je suis toujours tasser!

On dirait que c’est la chose que tout le monde doit ressentir. Depuis toujours je ne ressens rien pour personne. Je me dit toujours : « Hei, c’est peut-être les hormones, je vais tomber amoureuse plus tard! ». Rien. Ne. Se. Passe. Et ça me frustre tellement beaucoup! Si je ressentais au moins quelques chose, même pour quelqu’un du même sexe, ça me dérangerait moins de ne rien sentir pantoute. C’est pas fun quand ont te demande c’est quoi ton genre de personne ou ton celebrities crush et que tu ne peux pas répondre à la question.

De plus, ont dirait que le Spectrum de l’asexualité n’est jamais parler dans la vraie vie! J’ai déjà eu des conversations avec des jeunes de mon âge ou de la famille sur la communauté LGBTQ+ et ont dirait que ça tombe toujours sur la même fin. « LGBTQ+ exagère trop! Tu ne peux pas être non binaire, c’est insensé! Il n’arrête pas d’ajouter des sexualités qui n’ont aucun sens, comme, c’est l’asexualité! » Quand je leur explique (sans faire de comming out.. Je ne me sens vraiment pas alaise) Ils finissent toujours par dire que c’est trop compliqué et qu’il y a juste deux genre bla-bla-bla…

Btw, c’est déjà arrivé que je parlais de ça à quelqu’un de la communauté LGBTQ+ et elle n’acceptait pas les bisexuels car ils devaient « choisir un barre » ugrh.

Si je fait un comming out, c’est sûr que le monde vont me regarder croche et me mettre dans une case. Surtout ma famille. Ils seraient correct si je suis gay, bi ou lesbienne mais si c’est autre chose, ils vont pas me prendre au sérieux. Ils vont sûrement mettre ça sur la faute des « woke » ou des extrémistes…

Il y a eu un moment où je me suis mise à me douter du fait que l’asexualité/aromentic n’existait pas tellement que personne n’est parle. La seul manière de savoir c’est quoi c’est d’aller sur internet, ce qui est super frustrant! Personne n’en parle dans la vraie vie! Ça n’aide pas!

Sur un côté un peu plus positif, Tel-jeune est venu faire un atelier sur la sexualité à mon école. On pouvait envoyer des questions anonymes sur un Google from et la personne répondait aux questions. J’ai demandé si c’était normal de ne pas ressentir le besoin d’avoir des relations romentique ou sexuelles. La personne a répond à ma question. Même si elle a dit des informations que je connaissais déjà ça m’a tellement rassuré. Ça m’a fait sentir accepter. Elle a dit (sans savoir que c’était moi lol) qui existait d’autres personnes comme moi et que je n’étais pas seul. Pour la première fois, dans la vraie vie, ma sexualité n’était pas questionner. Elle était accepté et pas juger. C’est un peu pour ça que j’écris ce texte, je veux que d’autres personnes comme moi se sentent acceptées et écoutées comme je m’étais sentie en classe.

Le seul petit point négatif était la réaction de la classe à la question. Les autres avaient l’air d’être confus et essayaient de chercher c’était qui la personne bizarre qui ne ressens rien. Je ressentais le regard des gens scruter la salle pour essayer de me trouver.

C’est bizarre pour un jeune d’avoir beaucoup de relations sexuels mais si tu en as pas, t’es aussi bizarre… T’es pas normal à leur yeux. C’est impossible que tu ne ressens pas le désir de vouloir coucher avec quelqu’un ou de l’embrasser!

En conclusion, je me sens exclu de la société du au fait que je ne ressens rien et je ne sais pas comment enlever se feeling. Help! Désolé du long vent lol

@PoutineRespectueuse10

Coucou @PoutineRespectueuse10 !

Comment vas-tu?

Je vois que ces questionnements ne sont vraimetn pas évidents pour toi. J'imagine effectivement que ça doit te demander beaucoup d'énergie de combattre tes pensées intérieures qui ont probablement envie d'envoyer promener tout le monde qui a l'air de porter des jugements sur ce que tu ressens.

Effectivement, c'est vraiment important que tu saches que tu n'es pas seul.e. Loin de là. Et pour de vrai, ici, y'a personne qui te juge. Des fois, on a tellement l'impression d'être la personne qui sort du cadre de la société, ça peut devenir obsédant, mais promis, ici, t'es comme n'importe qui, peu importe ta sexualité, ton identité de genre, ton âge, peu importe.

Je suis vraiment fière de toi que tu aies réussi à mettre des mots sur ce que tu ressens. Ça doit t'avoir fait du bien de tout écrire ça! Bravo, tu écris vraiment bien en plus.

Je suis heureuse que l'atelier de Tj a pu t'aider.

Si tu veux mon avis, si j'étais à ta place, j'essayerais de pas trop m'étiquetter et juste "être". Je sais que c'est pas facile quand la société vit pour cadrer le monde, mais sincèrement, c'est quoi qui vont ben faire que tu sois hétéro, gay, bi, omni, pan, ace, etc.? Rien!!! Iels peuvent absolument rien faire, ça ne leur appartient pas!

Cela dit, je sais que les questionnements sont souvent lourd à porter sur les épaules, alors tu pourrais peut-être essayer de les écrire chaque fois que tu sens que ça devient trop. Tu peux écrire dans un petit carnet et le ranger dans une place où personne ne va.

Qu'en penses-tu?

J'espère que j'ai pu t'aider un peu. Prends soin de toi et ne lâche pas. T'es très fort.e de passer à travers tout ça! ;)

Hésite surtout pas s'il y a quoi que ce soit, on est là xx

RoseSympathique7

Salut! Je tenais juste à dire que je suis comme toi. Je suis aroace et non binaire. J’ai pas fait mon coming out non plus. J’étais encore dans le néant il y a pas longtemps. Je me suis dit que tu apprécierais sûrement un exemple concret que tu n’es pas seul. Je suis là aussi et il y a plein d’autres personnes.

Si tu veux aussi, moi je vois le fait de « ne pas être amoureux » pas comme un manque. C’est sûr que si tu dis que toi, t’as rien, ça marche pas ben ben… Je le vois pas comme quelque chose qu’il me manque. Tu pourrais trouver ta propre définition si ça peu t’aider.

Je comprends que ça peu être énervant et frustrant de ne pas pouvoir répondre à la fameuse question du crush. Pour le crush de célébrité ou dans des films, je disais simplement que je les connaissais pas. J’utilisais le « tu peux pas aimer quelqu’un que tu connais pas ». Je te dis pas de faire la même chose, je voulais juste que tu puisse voir que tu n’es pas seul à travers ce que tu traverse.

Reste fort!

Moment difficile/automutilation

Parfois, les choses deviennent si difficiles pour moi que je ne sais pas quoi faire... Il y a quelques jours, je me suis automutile pour la premiere fois, c’etait une petite coupure mais depuis ce jour-la, je ne peux pas arrêter de le faire, parfois je le fais quand je me sens triste ou en colere mais parfois je le fais sans ressentir aucune emotion, le simple fait de voir ma peau blessee me detend et calme ma douleur mentale.. je ne sais pas comment arrêter de le faire. J'aimerais parler de ce sujet avec mes parents, mais il est très probable qu'ils se fâchent et se sentent deçus. Ils m'ont dit plusieurs fois que je pouvais leur faire confiance, mais quand j'essaie de leur dire ce que je ressens, ils imposent leurs opinions sur les miennes et me jugent, ça n'a pas de sens. Je leur fais confiance et je leur raconte ce que je ressens, et c'est comme ça qu'ils me traitent...

Sex et parents

Alors, comment dire que mes parents on eu des choses ensemble alors que j’étais réveillée. Je sais ce que vous allez dire « Ce n’est pas de tes affaires alors pk tu en parles » . En fait cel me stresse beaucoup car j’ai honte de ça et de ces choses. J’ai déjà des difficultés quand on en parle dans le film donc là dans la vrai vie cela me tue. Maintenant, je me sens traumatisé et trahis par mes propres parents. Comme si il avait besoin de ça alors qu’on est là. Pour finir, cela me hante car j’ai peur que ma mère tombe enceinte et que je sois obligé de passer en dernier. Je ne veux pas qu’elle m’oublie et en plus il n’y a pas de chambre pour un nouveau né. Pour finir, j’ai un petit frère donc je suis atteinte du syndrome de la grande sœur et ma santé mentale ne va pas bien à cause de ça donc si il y a un autre enfant je vais aller vraiment mal. Donc est-ce que vous avez des conseils de comment en parler avec ma mère et oubliée cette histoire?

C'est difficile avec mon père

Hello :)

Il y a maintenant un an, mes parents se sont séparés. Mon père a rencontré une autre femme et est partie vivre avec elle à deux heures de le maison. Il a laissé tout notre famille derrière et tout sa vie en Gaspésie du jour au lendemain pour partir avec cette femme. Depuis, j'ai remarqué qu'il a beaucoup changé. Il a commencé à chasser alors qu'il nous répétaient toujours d'admirer la nature à la place de la tuer. Il est partie en République dominicaine cet hiver pour aller bronzé sur la plage alors qu'il n'a jamais voulu venir à la plage avec ma famille, mais il ne voulait vraiment pas. Pour lui c'était ennuyeux. Pour en venir au point, depuis qu'il a changé et qu'il est parti on ne se parle plus vraiment. En faite, j'ai vraiment l'impression qu'il s'en fiche de moi. Deux mois après la séparation je me suis retrouvé hospitaliser pendant 5 jours avec antibiotiques intraveineuse, il ne m'a pas rendu visite, appelé ou même texter de tout les 5 jours. À Noël, je lui avait demander de ne pas invité sa nouvelle blonde parce que je ne me sentais pas prête a fêté Noël avec elle, il l'a invité pareil. En février j'ai attrapé la mononucléose. Durant le mois entier ou j'ai été malades il n'a pas pris une seule fois de mes nouvelles. Il est passé à la maison une fois pour discuter avec le courtier immobilier pour le vente de la maison et il ne m'a même pas demandé comment j'allais, je n'ai même pas eu le droit à un câlin parce qu'il avait peur de tomber malade lui aussi. Vers la fin de ma mono jai eu une rencontre avec le directeur parce que je n'étais pas sur d'avoir mon DES et mes parents étaient invités à venir, il n'est pas venu. Il y a deux semaines c'était ma graduation et mon bal de finissants et il est venue ! Mais il est partie dès que ça c'est terminé sans même m'adresser la parole une fois. C'est à peine si je l'ai vue de loin pendant la soirée. Mon papa me manque tellement. J'aimerais juste qu'il me montre que je compte un peu pour lui et qu'il m'aime. Je me demande si c'est à moi de faire le premier pas et d'aller lui parler ou d'attendre que lui sois prêt, mais d'un autre côté depuis que je suis petite à chaque fois que j'essaie de parler avec lui j'ai l'impression de parler à un mur. Il n'écoute que quand ça l'arrange et n'essaie pas vraiment de comprendre les points de vues ou les émotions des autres. Je ne sais pas quoi faire parce qu'une partie de moi est fâché, lui en veux tellement, n'a pas envie de le voir et une autre attend juste qu'il m'appelle ou m'envoie un message.

Aider moi…

Salut,ça fait bizarre dit comme ça, mais bon… j’aurais besoin de quelqu’un pour m’expliquer, pour m’aider à comprendre. Quelqu’un qui est déjà passé par là…

Mon ex m’a quitté le 10 avril, la veille de nos deux mois… c’était ma première blonde. J’ai passé presque un mois à essayer de lui reparler, à essayer de la faire revenir… parce qu’elle me manquait. Mais pas comme vous allez le lire plus loin.

Ma passe de vouloir la ravoir, de vouloir lui reparler, était passée. Mais depuis peut-être trois semaines, c’est revenu… mais pas comme au début. C’est revenu avec une espèce de touche de compréhension, si je peux dire. Je recommence à ressentir de la douleur, mais plus profonde… ça me fait déprimer, j’ai l’impression.

Je recommence à penser à toutes les choses que je voulais faire avec elle, tout ce qu’on aurait pu vivre ensemble…Il y a un peu moins de deux semaines, je lui ai écrit pour lui dire que si elle voulait qu’on se voie, juste pour parler, qu’elle me le dise. Et j’ai bien précisé qu’elle pouvait prendre tout le temps qu’elle voulait pour réfléchir, qu’elle n’était pas obligée de répondre vite.Elle m’a répondu que non, qu’elle ne voulait pas.Ça m’a refait un coup… une douleur lourde.

Tantôt, j’ai texté sa petite sœur, juste pour prendre de ses nouvelles, et je lui ai écrit ça :**« Bonne nuit *****, fais attention à toi. Et n’oublie pas que ce n’est pas parce que je ne fais plus partie de votre famille que tu ne peux plus me texter si ça ne va pas. Texte-moi quand tu veux. Je prendrai soin de toi comme si tu étais encore ma belle-sœur… bonne nuit. »Et j’ai eu le cœur gros… j’ai eu les larmes aux yeux en écrivant ça.

Je m’ennuie… d’elle, de sa petite sœur, de leur famille.Je sais que c’est fini. Mais je sais pas quoi faire avec ce que je ressens. J’aimerais juste pouvoir vivre une soirée comme je rêvais de faire…: regarder le coucher de soleil, les étoiles, un film, puis m’endormir paisible, collés l’un à l’autre…

En tout cas… y’a pas grand-chose à faire. Et en plus, j’ai plus beaucoup d’amis…Y’a pas grand-chose à dire sous ma publication, mais merci de m’avoir lu.Bonne soirée.