VPH

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Le virus du papillome humain, ou VPH, est une ITS très répandue au Canada. Heureusement, il existe des façons de la traiter et de se protéger contre elle, y compris un vaccin. Pour tout savoir sur cette infection, y compris ses symptômes et ses modes de transmission, poursuis ta lecture.

Le virus du papillome humain (VPH) est une infection transmise sexuellement ou par contact peau à peau causée par un virus. Il existe environ 200 types de VPH et c’est possible d’en contracter plus d’un au cours de sa vie. C’est une infection très répandue : environ 75% des canadiennes et des canadiens qui ont des relations sexuelles auront une infection au VPH dans leur vie. Les symptômes et complications possibles dépendent du type de VPH contracté. 

 

Au Québec, tu peux te faire vacciner contre le VPH gratuitement à l’école en deux doses : une première dose en quatrième année et une deuxième en secondaire 3. Il est efficace jusqu’à 90%.  

 

Transmission

Le VPH se transmet lors d’une relation sexuelle non protégée avec une personne infectée (avec ou sans symptôme). Elle peut se transmettre pendant : 

 

  • Le sexe oral (fellation, cunnilingus ou anulingus)
  • La pénétration vaginale (pénétration du pénis dans le vagin)
  • La pénétration anale (pénétration du pénis dans l’anus)
  • En partageant des jouets sexuels
  • Par contact intime peau à peau (p.ex. frottement des organes génitaux)
  • Moins fréquemment, en masturbant ou en embrassant une personne infectée

 

Une mère peut aussi transmettre l’infection à son bébé pendant l’accouchement. 

 

Tu peux attraper un VPH plusieurs fois dans ta vie.

 

Symptômes

Dans la plupart des cas, le VPH ne provoque pas de symptômes. Plusieurs personnes peuvent donc le propager sans le savoir. Les symptômes dépendent du type de VPH contracté. La plupart des types n’entraînent aucun risque pour la santé et se résorbent sans traitement. Toutefois, d’autres types de VPH peuvent causer l’apparition de verrues, et d’autres encore peuvent évoluer en cancer.

 

Selon l’Agence de santé publique du Canada, une personne infectée qui présente des symptômes pourrait observer les signes suivants : 

 

  • Pour certains types d’infections au VPH, des verrues sur les parties génitales, au niveau de l’anus ou parfois à la gorge. Ils sont parfois très difficiles à voir. Ils peuvent apparaître des années après avoir contracté le VPH. Les verrues ne sont pas dangereuses pour la santé et disparaissent généralement d’eux-mêmes.
  • Certaines infections au VPH peuvent entraîner des lésions précancéreuses, un cancer du col de l’utérus et d’autres types de cancer.

 

En cas de doute, tu peux contacter Info-Santé (811) ou te faire dépister.

 

Dépistage et traitement 🔍

Le dépistage peut se faire lors d’un examen visuel par un.e professionnel.le de la santé si tu présentes des verrues. Comme la plupart du temps les personnes infectées n’ont pas de symptômes, il est important que les personnes ayant un vagin passent régulièrement un test de dépistage du cancer du col de l’utérus (test Pap ou de dépistage du VPH). Il n’existe malheureusement pas de test équivalent pour les personnes ayant un pénis. 

 

Actuellement, il n’existe aucun traitement pour guérir le VPH, mais un.e professionnel.le de la santé peut te proposer des traitements pour faire disparaître les verrues. Cependant, même si elles disparaissent, tu peux demeurer atteint.e du virus. Cela veut dire que les verrues peuvent réapparaître et que tu peux propager le virus à ton.ta partenaire. 

 

Prévention

Le meilleur moyen de prévenir la transmission du VPH est de se faire vacciner et de passer régulièrement un test Pap. Assure-toi aussi d’utiliser le condom et la digue dentaire lors des relations sexuelles, même si tu pourrais contracter le VPH en étant en contact avec une zone non couverte. Le condom limite tout de même tes chances de le contracter tout en te protégeant contre les autres ITSS. Demande également à tes partenaires s’ils.elles ont été vacciné.e.s et s’ils.elles ont fait un test de dépistage récemment.

 

Sources : Agence de la santé publique du Canada; La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada; CATIE; Gouvernement du Québec

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